En 1880, on dénombrait 30 000 professionnels très bien organisés. Au bas de l'échelle, les "piqueurs" dénichaient ce qu'ils pouvaient, au hasard des rues en chantant "qui a de vieux chapeaux, de vieux gueulions remplis de crottes, achetons, vendons". Au dessus d'eux, il y avait les chiffonniers-placiers qui adaptaient leur tournée du quartier en charrette à leur réseau de relations tissé avec les cuistots et les concierges.
Enfin, les maîtres-chiffonniers rachetaient les trouvailles des piqueurs et des placiers pour les commercialiser à bons prix. Ce fut un préffet aux préoccupations hygiénistes, Monsieur Poubelle, qui mit progressivement un terme à l'exercice de cette profession. Les chiffonniers parisiens ne disparurent définitivement du paysage qu'avec l'apparition du bouleard périphérique.
Marchandes des quatre saisons
Une profession qui était le plsu souvent déclinée au féminin. Les marchandes des quatre saisons étaient généralement de robustes matrones qui tentaient d'accorcher le chaland en frappant des coups sonores de maillet sur un cylindre de bois suspendu à leur ceinture. Itinérantes, elles revendaient les fruits et légumes cultivés en balnieue.
Date de création : 23/06/2006 @ 12:39 Dernière modification : 27/10/2011 @ 15:33 Catégorie : Page lue 16792 fois
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